Retour à Epierre
En ce début d'année 2021, dix ans après avoir commencé mes premières recherches généalogiques, j'édite un premier article sur la commune d'Epierre en Basse-Maurienne. J'ai commencé ce blog par une série d'articles sur la commune de Beaune en Moyenne-Maurienne, origine de mon patronyme qui en ce lieu s'écrivait Fecemaz. J'aurais pu continuer avec la commune de Saint-Léger où Mathieu Fecemaz venant de Beaune est venu s'implanter au moins depuis 1606, mais j'ai décidé de passer directement à des ascendants plus récents en la personne d'Osée Fessemaz (1832-1886), mon arrière-arrière grand-père (Sosa 16) qui s'est marié deux fois à Épierre en 1869 et 1872, et qui y a vécu jusqu'à son décès. Marié tardivement, il n'a eu à l'âge de 41 ans qu'un seul fils : Émile Fessemaz (Sosa 8). Ce dernier, né à Épierre en 1873, n'y a vécu qu'une vingtaine d'années. Il en est parti en 1893 pour monter à Paris suite au décès de ses parents.
Au delà de ces deux ascendants, j'ai d'autres liens généalogiques avec Épierre à travers d'anciennes familles du lieu comme les Collombet, Favergeat et Verney pour ne citer que les principales.
Né à Limoges et vivant toujours dans le département de la Haute-Vienne, je n'ai eu que trois occasions dans ma vie de me rendre à Épierre. En juillet 1971, âgé de 8 ans, en compagnie de mes parents et de mes grands-parents paternels, nous avons rendu visite à l'improviste à Jean Fessemaz (1900-1975), un lointain cousin domicilié dans la commune. Je n'ai qu'un vague souvenir des lieux, mais je garde en mémoire qu'il faisait chaud dans la vallée de l'Arc en cette période estivale. D'après ma grand-mère, il y avait une grande ressemblance entre mon grand-père Marcel Fessemaz (1898-1982) et Jean Fessemaz. Mais à l'époque, personne ne pouvait savoir que leur ancêtre commun remontait trois générations plus avant à Philibert Fessemaz (1768-1827) du hameau du Merle à Saint-Léger. Cette première visite resta sans lendemain.
Il faudra attendre plus de quatre décennies avant que je ne retourne dans la vallée de l'Arc, outillé cette fois des informations de mon arbre généalogique. Ma seconde visite à Épierre a eu lieu en avril 2013 et j'y suis retourné une troisième fois en juin 2017. A ces deux occasions, j'ai rencontré Jeannine Picollet née Celline en 1938, petite-fille d’Élise Béatrice Fessemaz (1887-1982), seule descendante de la famille encore sur place.
C'est avec une certaine émotion que j'ai arpenté les rues et chemins de la commune pour découvrir les ruines de l'ancien château, le cimetière, la nouvelle église, la fontaine, l'ancien relais de poste, l'école. J'ai essayé de repérer de vieilles maisons dans le quartier de l'Etraz où habitaient mes ascendants dans la seconde moitié du XIXe siècle, mais il me faudrait faire des recherches cadastrales à la mairie pour identifier le lieu exact de leur ancien domicile...
Un siècle plus tôt, retour à Épierre, c'est aussi le voyage qu'effectua mon grand-père Marcel pour découvrir le lieu de naissance de son père Émile en septembre 1917. Son séjour est illustré par une série de carte postales qu'il a envoyé à ses deux tantes maternelles avec qui il vivait à Paris.
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