Second voyage à Beaune le 9 juin 2017
Je suis
parti de bon matin de l’hôtel du
Galibier à Saint-Michel-de-Maurienne à 700 mètres dans la vallée de l’Arc
pour monter en voiture par la D82 à Beaune
(carte Google), petit village situé à plus de 1200 mètres et d’où provient mon
nom de famille (carte Géoportail). J’avais en point de mire (photo 1), l'église Notre-Dame-de-l'Assomption,
édifiée en 1518, elle se détache du paysage avec sa flèche élancée en tuf qui
surmonte un clocher en forme de tour carrée. Je me suis arrêté devant une stèle rappelant le sacrifice des
maquisards lors de la terrible retraite des Allemands en septembre 1944 (2). La
commune de Beaune est aujourd’hui largement recouverte de bois, j’ai traversé
la forêt domaniale du Pas-du-Roc (3)
où coule le ruisseau de la Grollaz (4).
Au premier plan et en bordure du chemin du Bâtiment qui conduit au village de l’Église,
se trouve l’arrière de la chapelle
Notre-Dame-des-Victoires construite en 1869 (5). Je me suis ensuite dirigé
vers le village du Mollard (vue
aérienne), berceau de la famille Fecemaz depuis au moins 1350 d’après les
livres terriers. C’est émouvant de fouler le sol de ses ancêtres et d’imaginer
la vie des ses rudes montagnards luttant chaque jour pour assurer leur
quotidien. En bordure de route, une vieille maison avec son balcon en bois
donne une idée de l’habitat d’autrefois (6). Aujourd’hui Beaune ne compte plus
qu’une cinquantaine d’habitants, les champs ont disparus et dans les prairies
on peut apercevoir les brebis de la ferme
du Fardelier (7) et quelques ânes (8). Les chalets récents sont le plus
souvent des résidences secondaires (9,10,11). Je suis ensuite redescendu au
village de l’Église (vue aérienne) où
j’avais rendez-vous avec André Dufour,
maire délégué de Beaune, commune rattachée à Saint-Michel-de-Maurienne depuis
1972. Il m’a permis d’accéder aux archives conservées précieusement dans la
mairie annexe. Pendant plus de deux heures, j’ai pris en photo près de 150
documents permettant d’alimenter mes recherches généalogiques (12 à 20). André
Dufour m’a aussi ouvert les portes de Notre-Dame-de-l’Assomption et j’ai pu
admirer les riches décors intérieurs de cette église baroque (21, 22). Une
borne à l’extérieur et à proximité de l’ancien presbytère marque la limite des
trois communes de Beaune, Saint-Michel et Saint-Martin-de-la-Porte, c’était un
lieu de rencontre des trois curés autrefois (23). Après m’avoir offert
amicalement l’apéritif, j’ai remercié André Dufour pour son accueil et je m’en
suis retourné au village du Mollard (24) pour pique-niquer sur une table prévue
à cet effet, à proximité d’une source à la sortie du village (25). Avec la
lumière de midi, j’ai parcouru les ruelles du village (26,27), m’arrêtant
quelques instants devant la petite chapelle
Saint-Félix (28, 29, 30). En ce 9 juin 2017, il y avait encore de la neige
sur les sommets des Alpes (31). J’ai ensuite rendu visite au village de Plan Villard, on s’y rend
par un chemin largement ombragé (32). Je n’y ai croisé qu’un troupeau de vaches
(33,34), le village est abandonné et ne reste debout que la chapelle Saint-Isidore (35). Un
panorama coupé par une ligne à haute-tension montre les fleurs estivales, les
forêts et les sommets (36 à 39). De retour à la voiture, je me suis ensuite
rendu à la ferme du Fardelier en contrebas du village du Mollard. J’y avais
rendez-vous avec Amandine Costerg,
une lointaine cousine, Léonard Mousset
son mari et ses deux jeunes enfants (40). Ils m’ont raconté comment ils se sont
installés à Beaune depuis 2011 pour élever des brebis de race Thônes et Marthod
en agriculture biologique (41), afin de produire des fromages (Tomme, Sérac,
Lactique, 42), des yaourts et de la viande d’agneau. Le Fardelier, c’est le nom
du lieu (43), déjà présent sur les plans
du cadastre sarde de 1730 (44). J’ai beaucoup d’admiration pour ces jeunes
agriculteurs qui osent affronter la désertification de nos montagnes par un
développement raisonné (45). J’avais apporté aux enfants des madeleines au
chocolat de Saint-Yrieix-la-Perche, au sud de ma Haute-Vienne et je suis
reparti avec plusieurs fromages que nous avons dégustés en famille de retour en
Limousin (46). J’ai ensuite poursuivi ma visite en montant à Beaune grand village où se trouve la chapelle Saint-Antoine (47,48). J’ai
terminé mon pèlerinage en me randant sur les hauteurs des Avanières (1700 m) où se trouvait le reste du troupeau de brebis
d’Amandine et Léonard. J’ai pu constater que le troupeau était bien gardé par
le chien Patou qui s’appelle Mouf, indispensable pour le protéger du retour du
loup (49,50). Une dernière photo en direction de la vallée avant que la
batterie de mon appareil ne me lâche (51)… Une belle journée s’achève avec
plein d’images de ce parcours mémoriel.
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